Les films d’animation, des alliés précieux

Les films d’animation restent une activité populaire auprès des élèves. Très souvent, ce sont des formats qu’ils connaissent et qui les séduisent. Ils possèdent également de grandes vertus. Beaucoup d’enseignants les utilisent donc comme de véritables outils pédagogiques. Réseau Canopé vous explique tout et vous propose 7 films à voir absolument.

Des films pour s’émerveiller

Qu’il s’agisse de transporter vos élèves vers de nouveaux horizons, de nourrir leur imaginaire ou de leur faire porter un regard neuf sur des choses déjà connues, les films d’animation ont de précieux atouts. Dans Ivan Tsarevitch et la Princesse changeante, l’action se déroule au pays des tsars. Les jardins sont remplis d’arbres aux fruits d’or et les palais de trésors. Une atmosphère onirique qui favorise à coup sûr l’émerveillement des plus jeunes et les transporte au cœur de l’Orient à la découverte de l’empire des Indes, du Taj Mahal, etc.
Les Quatre Saisons de Léon entraînent les spectateurs dans un monde magique composé d’enluminures médiévales et Neige dans la culture inuite. Le décor d’Une vie de chat nous plonge, pour sa part, dans l’univers du peintre Modigliani. Ces 4 films, joliment mis en scène, accompagnent ainsi, de manière originale, les enfants dans leur éducation artistique et culturelle. Ils sont également des supports de choix pour enrichir leur vocabulaire. 

Des films pour apprendre

Qu’est-ce que la famille ? Pourquoi et comment devient-on amis ? Comment parler du handicap ou du racisme ? Les films d’animation permettent d’aborder des questions difficiles avec délicatesse. Dans Ma Vie de courgette, de Claude Barras, l’enfance et ses ambivalences sont évoquées à travers l’histoire d’Icare, un jeune garçon placé au foyer des Fontaines suite au décès de sa maman. La Maison de poussière traite de thèmes de société comme la transformation et la déshumanisation des villes et d’autres, plus universels, tels que le temps qui passe, la solitude et la mémoire. Azur et Asmar de Michel Ocelot, au même titre que Ma Vie de courgette, sont de vrais prétextes pour évoquer les valeurs de la république en classe : l’égalité, la fraternité, la solidarité, etc.
Des pistes pédagogiques, associées à chaque court métrage, facilitent aussi le développement de compétences transversales : en français, étudiez la structure narrative du conte, ses caractéristiques et ses spécificités à l’aide d’Ivan Tsarevitch et la Princesse changeante ou les conséquences de la Seconde Guerre mondiale avec La Maison de poussière. 

Ce n’est plus à démontrer : les films d’animation sont d’excellents supports pour sensibiliser les enfants à des sujets sérieux voire difficiles, stimuler leur sensibilité artistique et croiser les disciplines. Pour parfaire vos connaissances, découvrez le parcours M@gistère « Des films d’animation en classe ? Pour quoi faire ? ». Disponible en autoformation, vous y apprendrez à concevoir et à mettre en œuvre, à partir d’un film, une séquence pédagogique.

Dilili à Paris, le dernier film d’animation de Michel Ocelot
Avant sa sortie officielle, le 10 octobre prochain, faites découvrir à vos élèves, les aventures de la petite Kanake Dilili et d’un jeune livreur en triporteur. Tous deux mènent une enquête palpitante sur de mystérieux enlèvements de fillettes dans le Paris de la Belle-Époque. Rendez-vous sur le site dédié pour organiser votre séance.